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La charte


 

Projet culturel (l’essence)


 

Nous avons passé de nombreux jours enfermés chez nous, à observer depuis la fenêtre, regrettant la spontanéité, les personnes proches et plus lointaines, et en définitive, la vie.

Nous savons que l'art est un des moyens les plus efficaces dont nous disposons pour améliorer l'état émotionnel de la société, pour affronter la solitude, l'anxiété ou encore la peur.

Alors face à cette situation extraordinaire qu’a engendré la crise sanitaire, un constat évident s’est imposé : les relations garantes de la transmission, de l’apprentissage, de la socialisation, de l’émotion, de l’élaboration de la pensée, du divertissement, et celles témoins de l’existence de l’homme ont été malmenées.

L’utilisation du virtuel comme remède miracle ne contribue-t-elle pas à cette perte de lien social ?

Peut-on dire qu'aujourd'hui il faut se résigner à exercer notre métier seul sur scène devant un public épars et « distancé » ?

Le droit à la culture est indissociable du droit à la liberté d’expression.

Dans cette situation précaire, artistes et publics ont la volonté de toujours se rencontrer.

L'art joue un rôle clé dans la création d'espaces temps où les gens se réunissent et tissent des liens qui les renforcent.

 

Cette perte de contact pendant la crise n’a fait que renforcer, pour nous acteurs du département, le désir de se réunir en collectif et imaginer les moyens de renouer. Investir les espaces "à ciel ouvert », sortir des murs institutionnalisés, aller à la rencontre du public, lui donner une place re-naissante dans son droit culturel, est une alternative pour repenser l’accès à la culture.

Il nous semble donc important de repartir à la rencontre d’un public large, y compris celui qui n’est pas familier des lieux de spectacles vivants pour des raisons économiques, de mobilité, de sous-estimation de soi et de manque d’habitude. Nous voulons tenter d’ouvrir la fenêtre de curiosité refermée par la facilité, l’angoisse et le manque de relations sociales.

Nous proposons une scène itinérante pour échanger dans la simplicité, pour être vivant !


 

Projet artistique (l’existence)


 

La création d’un collectif sur un modèle coopératif nous semble une opportunité. A l’image de l’intérêt grandissant que portent les citoyens à la défense de producteurs locaux nous voulons nous appuyer sur les talents locaux et la richesse de différentes propositions.

 

Les membres coopérateurs (techniciens, administrateurs, artistes, …) qui composent la programmation participe activement au collectif.

Dans l’attente d’une constitution de la coopérative culturelle, chaque coopérateur professionnel est tenu d’être rattaché à une structure entrepreneur de spectacle

Une feuille d’inscription propre à sa proposition sera fournie au coopérateur individuel ou regroupé. On distingue : le coopérateur individuel offrant une compétence particulière ou polyvalente, un coopérateur chef d’orchestre d’une journée, un coopérateur groupe offrant un spectacle. Les propositions peuvent être multiples.

Nous osons une expérimentation dans l’urgence qui doit permettre d’imaginer une pérennité

 

Avec qui et quoi ? : Des spectacles de différentes disciplines (théâtre, musique, cirque, lecture, performance, …) du collectif, de format léger (Durée, distribution et matériel)

Les productions sont portées par les professionnels.

Cette entité artistique, dénommé Chef Orchestre, dirige, avec le soutien du collectif, la journée en choisissant, l’espace, la thématique, l’atmosphère, les autres partenaires artistiques du collectif, y compris non professionnels.

Elle pourrait favoriser un lien actif avec les acteurs locaux (associations de quartiers, commerçants, foyers, travailleurs sociaux, associations médiatrices…) pour aller à la rencontre du public local, échanger en dehors de la scène et l’inviter à participer non pas uniquement en tant que consommateur de spectacle

Deux formules préconisées :

  • Le Panier culturel : 1 à 3 spectacles par jour (ex : un jeune public puis petit concert puis grand format)

  • Music-Hall ou Cabaret : assemblage d’extraits, ou formes courtes

L’accueil du public (ex par des personnages de Commedia dell’arte, clown, musiciens, circassiens, etc…) serait récurrent

Comment ? : Un espace adaptable, relativement léger pour une itinérance estivale, composé de :

➢ Une scène couverte de 20 m2 (Ouverture 6m sur une profondeur de 3,60m, sur 0,50m de hauteur), équipée de son et de lumière. Un complément technique est prévu avec les artistes-coopérateurs selon les propositions.

➢ Un espace public ; soit 200 m2 (environ 100 personnes) extérieur et en repli couvert (Halles, préau, hangar agricole…). Respect des règles sanitaires. Ouvert à d’autres propositions d’espaces de représentation, adaptation locale…

➢ Une installation unique d’accueil « marquerait » la scène itinérante

Où ? : Dans les hautes Pyrénées, villages, quartiers, jardins…

Quand ? : Entre juillet et septembre : journées à définir en fonction des disponibilités des artistes et des lieux d’accueil.

Public ? : Tout public

Partenariat possible : Associations locales, communes, conseil du département, région Occitanie, mécènes ….

Finance et couverture :

Pour chaque représentation, une demande de soutien libre aux communes, collectivités et public sera faite.

Chaque coopérateur, s’inscrivant dans la démarche du projet, accepte que le bénéfice global soit réparti d’une façon équitable entre les artistes, techniciens et administratifs en fin de projet global.

Une adhésion de 15€ par structure ou individu est demandée à l’Ordre de De Scène en Scène afin de soutenir le projet.

De Scène en Scène assure ses adhérents dans le cadre de ses activités

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